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Graphiste et chargée de communication de métier, photographe par passion depuis plus de 10 ans, je m'appelle Gilliane, alias Gigi. Altruiste et bavarde sur les sujets qui me passionnent, je vous partage sur ce blog mes anecdotes, conseils et idées en photographie. 💭

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Fonds noirs aux Pâturages

  • Photo du rédacteur: Gilliane Caradec
    Gilliane Caradec
  • 20 oct. 2022
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 12 juil. 2023

Les 16 et 17 juillet derniers, j'organisais ma toute première tournée FOND NOIR !

Les gérants de la pension Les Pâturages où est hébergé mon cheval ont chaleureusement accepté de me laisser organiser un week end entier de shooting dans l'une de leurs écuries. Pour l'occasion, une bonne dizaine de pensionnaires ont réservé des créneaux. Je ne les remercierai jamais assez pour la confiance qu'ils m'ont tous accordée ce week end-là.


C'était un véritable crash test pour moi, et les clients étaient prévenus que le résultat ne serait pas forcément à la hauteur.

Je n'avais jamais fait de shooting fond noir, je ne pouvais pas garantir des photos 100% réussies. Les premiers à passer devant mon objectif auraient inévitablement des photos moins réussies que les derniers. Mais ils se sont quand même prêtés au jeu !


LE DÉROULEMENT : ATTENTES VS RÉALITÉ...

De mon côté, honnêtement... je m'y étais mal préparé.

J'avais tout : le draps noir, les trépieds, les lampes, les accessoires, les modèles, ma motivation. Tout, sauf le plus important : un FLASH...


Et oui, dans la précipitation, et tellement habituée à mon vieil appareil, je n'ai réalisé que le jour même que mon nouvel appareil n'était pas muni d'un flash intégré... OUPS. J'ai donc dû improviser et trouver une nouvelle source de lumière et donc changer l'emplacement du dispositif.


On s'est retrouvés à l'entrée de l'écurie, en plein courant d'air, faisant ainsi voler le draps voire tomber les trépieds (ou comment effrayer les chevaux ?). La lumière du jour c'est bien comme solution de secours, mais il fallait anticiper le fait qu'elle évoluait au fur et à mesure que la journée passait : elle n'éclairait pas les chevaux de la même manière à chaque heure. Sans parler des différentes robes des chevaux ! Entre les gris et les alezans, les réglages à faire sur l'appareil se multipliaient. Et si quelqu'un portait un t-shirt ou une robe blanche, c'était encore plus compliqué.


Pour couronner le tout, il faisait très chaud, c'était un week end de canicule. J'ai cru que je n'en verrai jamais le bout !

Mais le dimanche soir est finalement arrivé. Fatiguée, le dos, les bras et les jambes en vrac, avec une bonne migraine, j'ai plié bagage et suis rentrée chez moi avec mes quelques 2600 photos...

​Je ressors de ces plusieurs heures de travail épuisée mais tellement reconnaissante. L'expérience aura été tellement riche, j'aurais tellement appris, tant sur le plan technique que humain. Mes modèles se sont tous impliqués, physiquement et mentalement. Certain(e)s ont douché leurs chevaux, d'autres ont pionté leur crinière, d'autres encore se sont apprêté(e)s : petite robe à fleurs, jolie chemise, des couleurs vives ! Des tenues dans lesquelles je n'avais pas l'habitude de les voir. J'étais vraiment contente de voir le mouvement que j'avais créé au sein de ma pension. Ils se sont tous motivés et prêtés à l'exercice pour moi, pour leurs photos, cela m'avait énormément touchée. Humains comme chevaux, ils ont tous fait preuve de patience et d'écoute, ils se sont littéralement livrés à moi, c'était super agréable. Je voulais à mon tour leur faire plaisir !

PLACE AUX RETOUCHES !

D'attaque, j'ai tout de suite voulu attaquer ce gros chantier, dès le lendemain.

Sauf que c'était le début des problèmes... après importation sur mon disque dur, l'intégralité des 2600 photos avaient disparu.

J'étais en panique totale, je me voyais déjà rembourser mes clients et amis, et leur annoncer qu'on allait devoir renouveler l'expérience (éprouvante émotionnellement pour certain(e)s). Je ne me voyais pas leur infliger ça, c'était inenvisageable. Réfléchissant à toute vitesse, j'ai finalement trouvé ma solution : utiliser un logiciel de récupération sur ma carte SD... et par miracle cela a fonctionné. OUF, toutes les photos étaient de retour. Ni une ni deux, j'ai tout sauvegardé à deux endroits différents.


J'ai passé ensuite 3 ou 4 semaines à faire le tri, puis les retouches.

Cela aurait pu aller plus vite mais un nouvel obstacle s'est imposé à moi : pendant que je travaillais ces photos, mon ordinateur a rendu l'âme. Youpi, j'étais vraiment maudite par ces photos hahaha. Comme si j'avais 1500 euros à sortir là, tout de suite... Bref. J'étais totalement prise au dépourvue. Le remplacement de mon ordinateur m'a donc mise au chômage technique pendant quelques jours. Ça tombait bien, j'étais en congés !


Une fois mon outil de travail retrouvé, je me suis appliquée à terminer ces shootings.

Les retouches ne m'ont pas posé de trop gros problèmes, mais je pense qu'avec le flash, j'aurai pu avoir un résultat tellement plus qualitatif ! Et un traitement trois fois plus rapide. Certaines photos ont été plus délicates que d'autres à travailler, notamment parce que le fond n'était de base pas noir du tout, avec plein d'éléments de décor à supprimer, ou encore parce que certaines photos nécessitaient la création de texture (le sol par exemple).


Mais pour une première, je suis quand même globalement satisfaite du résultat. J'ai encore énormément à apprendre.

Une autre session fond noir sera très certainement encore programmée aux écuries. D'ici là, je n'ai plus qu'à investir dans un flash haha !


Je vous laisse découvrir une petite sélection de photos de ce fameux week-end :

 

Et c'est ici que s'achève cet article, j'espère qu'il vous aura plu et que vous aurez appris des choses.

N'hésitez pas à le partager autour de vous. 🙏

 
 
 

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